Lakhdaria

LAKHDARIA : Cette ville est située à 88 km à l'est d'Alger et à 44 km de Bouira, sur une boucle de l'oued Isser. Pour atteindre LAKHDARIA , on peut suivre la route de Tizi Ouzou et, au niveau de Thenia, tourner à droite en prenant la direction du sud, pour remonter la vallée de l'oued Isser ; on rencontre d'abord la ville de Beni Amrane. La route, et la voie ferrée entrent dans les gorges de Beni Amrane, appelées aussi gorges de Lakhdaria, gorges entaillées par l'oued sur une longueur de 4 km. On peut se rendre aussi à Lakhdaria en passant par une route qui, allant de Rouiba, passe par Khemis el-Khechna, Larbatache, la montagne du Bouzegza et les gorges de Keddara. De là, la route descend jusqu'à Lakhdaria. La ville a succédé au village colonial de Palestro, fondé dans les années 1860 et appelé du nom d'une victoire militaire française. Les insurgés, dirigés par le cheikh Al-Mokrani, l'ont pris en 1871 et l'ont brûlé ; il a été reconstruit par la suite. 
Lakhdaria, peuplé de populations d'origine kabyle, aujourd'hui en partie arabisée, est célèbre pour ses poteries au décor berbère angulaire, ocre sur fond blanc. Le nom actuel de la ville vient de Lakhdar, surnom de Mokrani Rabah, dit commandant Si Lakhdar, martyr de la Guerre de Libération, originaire de la région. 
M. A. H.

Lakhdaria est une Daira, Commune (APC) de la wilaya de Bouira, 
appelé Palestro du temps de la colonisation,cette cité a été un camp de travailleurs sur le tracé de la route nationale Numero 5 d'Alger vers Constantine; 
la ville a eté renomée Lakhdaria au lendemain de l'independance en hommage au martyr de la guerre de liberation, Monsieur Mokrane Said
Article du site : http://lakhdaria.populus.org
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Il y a 51 ans, Si Lakhdar tombait au champ d'honneur

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Lakhdaria Il y a 51 ans, le commandant Si Lakhdar tombait au champ d'honneur

Un riche programme à Lakhdaria

Il a fallu, selon certaines indiscrétions, que cela vienne d'en haut, ce qui est, à juste titre, à féliciter, que les autorités locales se soient attelés à préparer, et ce pour la première fois, à commémorer la date du décès d'un valeureux fils de Guergour, tombé au champ d'honneur dans la commune de Lakhdaria (ex-Palestro), le commandant Si Lakhdar. En effet, une commission composée de membres de l'APC de Lakhdaria, d'associations locales, se sont affairés durant plusieurs jours, au niveau du siège de la daïra, à établir un riche programme d'activités, tant culturel que sportif qui s'échelonnera du 1er au 6 mars. C'est parti ! Pour la première journée, et ce dès 9 heures, une marche populaire empruntant l'artère principale, la rue Si Lakhdar, prendra le départ du CEM "Dermouche Rabah" pour rallier la Place des Martyrs où se fera la levée des couleurs ainsi que la lecture de la Fatiha. De là, le cinéma "Djeirah" situé à proximité de la place, accueillera la délégation où après la minute de silence en hommage aux chouhada de notre glorieuse Révolution, sera donné le coup d'envoi des festivités. Suivront la présentation de plusieurs pièces théâtrales ainsi que des chants patriotiques, le tout animé par les scouts musulmans algériens et les associations culturelles de la ville de Lakhdaria. Toujours dans le même cadre, un film vidéo, retraçant le parcours du chahid, sera présenté à l'assistance. Pour la deuxième journée, une visite au cimetière de chouhada, suivie d'une conférence sur l'histoire de la Wilaya IV et d'une exposition de photos de combattants de la Révolution du 1er Novembre, au niveau du CEM "Mekhazni Si Lounis", ainsi qu'une deuxième conférence sur l'itinéraire du chahid Si Lakhdar. En clôture de cette journée, la famille du chahid qui sera présente à ces festivités sera honorée. Le lendemain, à savoir le 05 mars, une délégation de la ville se déplacera vers ce haut-lieu de la Révolution, au Djebel Belgroune, précisément au douar Zenine, où se fera le recueillement. La clôture finale des festivités sera marquée par le marathon "Si Lakhdar" organisé par le Foudj des S.M.A "Bachir El-Ibrahimi. Il serait judicieux de rappeler qui était si Lakhdar". Le 5 mars 1958 tombait au champ d'honneur un valeureux combattant de l'Algérie, le commandant Si Lakhdar. Le peuple algérien et ses frères de combat se remémorent le sacrifice de cet homme, courageux qui, par ses actions, avait soulevé l'admiration de l'ennemi. Le commandant Si Lakhdar, de son vrai nom Mokrani Saïd, est né à Lakhdaria (ex-Palestro), le 06 novembre 1934. Issu d'une famille pauvre, il grandit dans cette région où il fait ses études dans la seule école de la contrée et apprit par-là même, le dur métier de maçon au centre professionnel du village. Très jeune, et dès le déclenchement de la lutte armée, il fut contacté par le Front de Libération nationale pour être chargé, et ce début 1955, de l'organisation des maquis dans la région de Palestro, Aïn Bessam. Très tôt, il en devint le premier responsable politico-militaire. Rejoint peu de temps après, à la fin du printemps 55, par Ali Khodja qui venait de déserter l'armée française, Si Lakhdar en fit un ami inséparable, un compagnon de lutte et un frère. Tous deux, ils réussirent à mettre sur pied de puissants commandos, dont la valeur, la discipline et le courage avaient soulevé l'administration de l'ennemi et semé la panique au sein de ses troupes. Suite aux coups répétés des moudjahidine, sous la direction des frères Si Lakhdar et Si Ali Khodja, toute la région d'Alger fut embrasée malgré les nombreux renforts que l'armée coloniale avait dépêchés sur les lieux. Partout dans les djebels, comme dans les plaines, Si Lakhdar faisait la démonstration de son génie dans la guérilla, de son courage devenu légendaire, de son aptitude à s'adapter et à adapter les différentes techniques de combat ainsi que son ascendant auprès de ses djounoud et des populations qui les accueillaient avec fierté. Ses qualités de meneur d'hommes, d'organisateur, donnant toujours et en toute occasion, le meilleur exemple, lui valurent d'être nommé, en octobre 56, peu après la mort de Ali Khodja, à Fort-de-l'eau, comme capitaine, chef de la Zone 1- Wilaya IV, comme il fut appelé début 1957, au conseil de la wilaya, en tant que commandant militaire, adjoint au colonel Si M'hamed. Désormais, en sa qualité de chef militaire de la wilaya et sous la direction du colonel Si M'hamed, le commandant Si Lakhdar s'employa avec ardeur et sans jamais se lasser, à un vaste travail de formation, d'organisation et d'action dont l'objectif était la structuration des structures de l'ALN, aux fonctions de l'évolution de la lutte armée et l'intensification des actions militaires contre l'occupant. Un homme d'exception Ainsi, au cours de cette période, chaque secteur était doté d'une section, chaque région d'une katiba et les zones de commandas pouvant se regrouper en bataillons, forts de 400 ou 500 djounoud, formés et équipés d'armes modernes, pour la plupart récupérées sur l'ennemi. Pour Si Lakhdar, la formation politico-militaire du moudjahid, sa maturité et sa foi sont des facteurs déterminants. "Mettez", disait-il, "une mitrailleuse, entre les mains d'un djoundi qui a la foi, il perdrait son arme sûrement…

Article du site : http://lakhdaria10.wordpress.com/



Ancienne lakhdaria




06/09/2009
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