j'ai lu aujourd'hui dans la presse.

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Les fonctionnaires perçoivent leur nouvelle paie: Le choc !
09.04.2008 Par Leila Cherfaoui/ traduction: Narimane.Af

Les augmentations substantielles qu?ont perçu les fonctionnaires du secteur public en ce début du mois d?avril ont choqué plus d?un dans le milieu des travailleurs. La cause : l?augmentation tant attendue est soumise aux différentes taxes de telle façon qu?elle ne reflète nullement les pourcentages officiels annoncés par le gouvernement.

Selon les responsables de syndicats contactés par Echorouk El Yaoumi, les augmentations dans le cadre de la nouvelle grille de la fonction publique et celles stipulées par l?indemnité forfaitaire décidée par le président de la république en faveur des petites bourses ont été soumises à des retenues. A ce propos, le porte-parole de l?Union Nationale des Travailleurs de l?Éducation et de la Formation, Monsieur Amraoui, a révélé que la hausse des salaires - dite substantielle- des quelques 400 mille travailleurs de l?éducation a subi des ponctions allant de 15 à 28% en impôts sur le revenu, ce qui fait que l?augmentation annoncée n?est pas celle perçue par les fonctionnaires en ce début du mois d?avril. La déduction de l?impôt sur le revenu atteint dans certains secteurs, selon notre interlocuteur, une somme de huit mille dinars par mois comme c?est le cas pour un proviseur de lycée ; dix mille dinars pour les inspecteurs du secteur éducatif . Il ajoute que les travailleurs polyvalents et les agents d?entretien de la catégorie 1,2 et 3 perçoivent une mensualité de neuf mille dinars en dépit du salaire de base minimum de douze mille dinars. Malgré cela ils n?ont bénéficié que de mille cinq cent à deux mille cinq cent de plus, qu?ils ne touchent même pas en totalité, puisque soumis à l?IRG. Monsieur Amraoui se demande pourquoi toutes les grilles des salaires publiées ont été amputées des retenues appliquées aux salaires des fonctionnaires du secteur public, des retenues qui les astreignent à régler des impôts au dessus de leurs moyens. Il assure que cette majoration des salaires n?est aucunement adaptée à la cherté de la vie, prenant comme exemple qu?un professeur des écoles marocain perçoit un salaire équivalent à trente huit mille dinars alors qu?un professeur des écoles algérien ne touche que vingt-deux mille dinars. Autre différence stupéfiante : un professeur de lycée titulaire d?un magister reçoit au Maroc l?équivalent de 12millions de centimes alors que l?enseignant débutant dans un lycée algérien ne gagne lui, que vingt-neuf mille dinars. Dans le même contexte, le porte-parole de l?union nationale de la santé, Ali Khemis, déclare que le salaire minimal dans le secteur de la santé après les nouvelles « augmentations » des salaires et après application de l?indemnité forfaitaire, ne va pas au-delà des quatorze mille dinars que perçoivent les agents de nettoyage et seize mille dinars que touchent les chauffeurs. Ceci tend à prouver, d?après Ali Khemis, que ces augmentations ne sont que pure forme car les salaires restent quand même très bas surtout s?ils sont comparés à l?indice d?augmentation des prix, car ces salaires là ne suffisent pas à l?achat du pain et du lait. Alors que dire des autres achats ? Ali Khemis précise à cet égard que les infirmiers ont bénéficié, selon leur ancienneté, de hausses variant entre trois mille dinars et six mille cinq cent dinars, en sus de l?indemnité forfaitaire dont ont bénéficié tous les travailleurs de tous les secteurs, mais toutes ces hausses sont soumises à l?impôt sur le revenu. Les médecins et les pharmaciens eux ont reçu une augmentation de neuf mille dinars à dix mille dinars qui frise les douze mille dinars chez les anciens. Notre interlocuteur rapporte que les augmentations des salaires des travailleurs du secteur de la santé, toutes catégories confondues, et dont le nombre dépasse 200 mille salariés arrivent difficilement à un taux de 20%. Mais le gouvernement en a fait un battage médiatique en annonçant des hausses de plus de cinq mille dinars alors qu?il est des travailleurs dont l?augmentation de salaire ne dépasse pas trois mille dinars. Il ajoute que le salarié qui touchait vingt mille dinars précédemment n?a vu qu?une majoration de quatre mille dinars, soit moins de 20% du salaire.
Pour sa part, le coordinateur du conseil national des enseignants du supérieur Abdelmalek Rahmani, précise que les augmentations de salaires des enseignants du supérieur ne sont pas encore appliquées à toutes les universités du pays mais touchent seulement quelques unes pour le moment. Il assure que les enseignants qui ont réceptionné leur bulletin de paie en ce début de mois ont été choqués par l?insignifiance des hausses qui soulignent le manque de stratégie pour redorer le blason de l?enseignant universitaire et de l?université en dehors du fait qu?elles sont sujettes à l?imposition qui touchera toute augmentation appliquée dans la fonction publique.
ECHOUROUK.


Dernière modification le 09-04-2008 à 23:06:49

Derni?re modification le 09-04-2008 ? 23:08:09

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Bonjour
Merci Imad
Personnellement, je suis pour la grève du 13/14 avril pour le salaire de la dignité.


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Ils sontentrain de rétribuer grassement les députés en poste.Maintenant c'est le tour des députés retraités.Les autres retraités sont toujours maltraités.

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La grève: El Watan
Fonction publique
Les syndicats renouent avec la contestation
Après une trêve de deux mois, les syndicats autonomes de la Fonction publique décident de réoccuper le terrain de la protestation et de faire pression sur le gouvernement qui, disent-ils, continue à tourner le dos à leurs revendications.




Réunie durant le week-end en session extraordinaire, au siège du syndicat des hospitalo-universitaires, la Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique a opté pour un débrayage de trois jours à partir du 9 novembre prochain. De son côté, le Conseil national autonome des professeurs de l?enseignement secondaire et technique (Cnapest) s?est réuni également ce week-end et a décidé d?une grève de deux jours, les 27 et 28 octobre. Les porte-parole de ces structures syndicales ont révélé que la base a manifesté une volonté d?aller vers une grève illimitée. « Les fonctionnaires de la santé, de l?éducation et de l?administration veulent des actions musclées, une grève illimitée pour faire aboutir leurs revendications », a expliqué un membre de la coordination, en précisant que c?est la fermeture des portes du dialogue qui pousse au pourrissement.

Sur ce point justement, M. Nouar, coordonnateur national du Cnapest, a indiqué que des assemblées générales seront programmées incessamment dans les différentes wilayas du pays pour trancher cette question. « Après cette première action, nous allons soumettre à la base nos propositions relatives à la forme à donner aux prochaines actions. Il s?agit de voter pour une grève illimitée ou pour un débrayage d?une semaine renouvelable ou pour une grève cyclique », a soutenu M. Nouar, qui avoue que les enseignants ne craignent ni les intimidations de la tutelle ni les retenues sur salaires. Evoquant le statut des différents corps, M. Mériane, de la coordination, regrette que les ministères de tutelle n?aient pas pris en compte les propositions des partenaires sociaux. Dans ce sillage, M. Mériane rappelle que le statut particulier des fonctionnaires de la santé est remis aux calendes grecques sans aucune explication de la tutelle et que le statut particulier de l?éducation, promulgué et entériné par le conseil du gouvernement, est loin de répondre aux attentes et espoirs des milliers de fonctionnaires de l?éducation.

S?agissant de la grille de salaires promulguée avant les statuts, celle-ci est tout simplement qualifiée de « leurre » par M. Mériane, qui explique que sa mauvaise application sanctionne mensuellement, depuis janvier 2008, les fonctionnaires de 5000 DA à 9000 DA. Cela est dû, dit-il, « aux calculs de certaines primes. Ceux-ci sont fait par rapport aux anciens salaires de base au lieu d?être faits par rapport aux nouveaux salaires de base signés par le président de la République ». Dans la foulée, notre interlocuteur note que le pouvoir d?achat des enseignants est en constante érosion du fait de l?inflation et exige de ce fait l?augmentation du point indiciaire et l?introduction de nouvelles primes pour donner un souffle aux bas salaires. La coordination a mis aussi l?accent sur le dossier ayant trait au régime indemnitaire qui est bloqué du fait de la non-promulgation de tous les statuts de la Fonction publique. « Le pire est que son application se fera sans effet rétroactif », a déploré notre interlocuteur, ajoutant que la marginalisation des syndicats autonomes, l?injustice et l?inégalité sociales imposées par une augmentation astronomique des salaires de certains fonctionnaires et élus, le refus de répondre favorablement aux sollicitations des syndicats autonomes, la chute vertigineuse du pouvoir d?achat les ont poussés à recourir, comme ultime alternative, au débrayage.




Par Nabila Amir
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